Parce que le monde du vin n’échappe pas à une réflexion et une dynamique orientée vers l’éco-responsabilité, chez LOUIS MAX nous sommes sensibles à toutes les démarches entreprises par certains viticulteurs pour offrir un vin de qualité dont l’impact environnemental est moindre. De la viticulture raisonnée à l’agriculture biologique, de la préservation de la biodiversité à la maîtrise de la consommation d’énergie, plusieurs axes d’interventions s’inscrivent dans une démarche éco-responsable de la production de vins en Bourgogne.
En quoi un vin peut-il être éco-responsable ?
Un vin, n’est pas un produit tout-à-fait comme les autres. C’est un produit agricole… plus exactement viticole et sa culture interagit directement avec sa nature environnante. La viticulture a un impact direct sur l’environnement, que ce soit dans la protection de la biodiversité ou la préservation des sols et des ressources naturelles.
Son parcours de production, depuis le travail des sols et de la vigne à la vinification et jusqu’à son emballage a un impact environnemental puisqu’il consomme de l’énergie et des matières premières et interfère avec son terroir.
Le dernier volet de l’impact de la filière viticole concerne l’impact sociétal, puisque sans hommes, il n’y a pas de vin. S’attacher à préserver la qualité de travail de ces femmes et ces hommes qui accompagnent le parcours du vin de la vigne à la bouteille est un enjeu majeur pour toute la filière viticole en Bourgogne.
L’éco-responsabilité commence à la vigne.
Le point de départ d’une activité viticole, c’est bien-sûr la vigne ! Les systèmes en monoculture comme la vigne sont plus vulnérables face aux maladies. En matière d’éco-responsabilité, l’un des objectifs majeurs est donc de réduire, voire supprimer, l’usage de produits phytosanitaires conventionnels et en premier lieu les CMR (Cancérigènes-Mutagènes-Reprotoxiques).
De nombreux domaines se convertissent aujourd’hui à l’agriculture biologique en répondant aux exigences des cahiers des charges d’organismes certificateurs tels qu’ECOCERT.
Pour cela, l’enjeu est de revoir les pratiques afin de retrouver un équilibre écologique favorable à l’épanouissement de la vigne et de son écosystème.
Cela passe d’abord par l’utilisation de produits de traitements d’origine naturelle dont les doses maximales sont règlementées. Certaines démarches viennent accompagner ce type de viticulture, par exemple, la manière de travailler la terre : labours, griffages, piochages afin de faire évoluer les pratiques pour un sol toujours plus fertile et riche en biodiversité.
Préserver la Biodiversité
Par leur prépondérance en Bourgogne, les vignobles ont un impact important sur la biodiversité de la région. Avec des pratiques toujours plus respectueuses de la cohabitation de la vigne avec le monde vivant qui l’entoure, ces espaces deviennent de véritables sources de biodiversité et d’équilibre pour l’écosystème dans sa totalité.
Entre la réduction des produits phytosanitaires conventionnels, l’enherbement des vignes ou l’implantation de bandes fleuries inter-rangs… toutes ces pratiques créent de nouveaux espaces de vie pour de nombreuses espèces animales, dont les «auxiliaires des cultures» (araignées, hyménoptères..) qui aident à limiter naturellement la présence de nuisibles dans la vigne.
Réduire l’impact environnemental dans la production de vin
L’autre enjeu d’une démarche éco-responsable en matière de production de vin est de réduire sa consommation en énergie et en ressources naturelles.
En effet, on considère que la production d’un litre de vin rouge nécessite 6,4 litres d’eau et 1,43 kWh d’énergie.
Les démarches éco-responsables passent donc par les économies d’énergies sur tous les postes possibles : tracteurs, machines, bâtiments… ou l’utilisation autant que possible d’énergies renouvelables : quelques exploitations ont fait le choix d’implanter des toitures photovoltaïques sur leurs domaines.
Arrive ensuite l’impact du packaging. Si la bouteille en verre est plutôt vertueuse, le choix d’une bouteille allégée est possible, l’optimisation des emballages tels que l’habillage des bouteilles (étiquettes, capsules) ou les cartons de transport peuvent être étudiés pour s’intégrer dans une démarche éco-responsable.